Bouteflika se présente près un cinquième commission, ballant que timbre frère Saïd trafique en compagnie de la cocaïpas du tout sur infime de décadence



“La risée du continent africain”, “la honte du monde arabe”, “le théâtre politique le plus grotesque de la Méditerranée”, tels sont les quelques phrases que l’on peut entendre dans les différentes chancelleries et ambassades concernant l’Algérie et son régime. Une fin de course pitoyable pour président se déplaçant plus souvent sur un brancard que sur ces jambes, et un frère, Saïd Bouteflika qui profite de sa position de conseiller spécial pour détourner les richesses du pays tout en y opérant des trafics divers, jusqu’à se fourvoyer sans vergogne dans l’importation de cocaïne.

Le peuple algérien pleure de l’humiliation que ses dirigeants lui font subir. Avec l’annonce d’une nouvelle candidature d’Abdelaziz Bouteflika, le cauchemar dans lequel s’enfonce l’Algérie semble ne plus en finir, avec Saïd, le frère, comme maître d'œuvre de cette ruine programmée. Que reste-t-il de l’Algérie des années 60, libérée de la colonisation et qui faisait figure d’exemple et de fierté pour le monde arabe ?

Saïd Bouteflika, au cœur du moteur de la corruption
En s’appropriant peu à peu tous les leviers du pouvoir, le frère du président a organisé un vaste réseau de clientélisme et de corruption afin d’assouvir sa seule volonté de diriger, en se reposant sur le nom d’Abdelaziz, dont le seul objectif est de rester président jusqu’à son dernier souffle.
Dans cette vaste mafia qu’est devenue le gouvernement algérien, les enquêtes anticorruptions ne servent qu’à faire sauter quelques fusibles, tel que Chakib Khelil, l’ancien ministre de l'Énergie, qui fut poussé à la démission en 2010.
Pourtant les vrais responsables, en particulier dans les cercles militaires proches de la présidence, restent intouchables. Le résultat est clair : l’Algérie voit ses ressources pillées par les multinationales pétrolières en échange de généreuses rétributions offertes à la caste au pouvoir.
L’architecte de ce vol organisé reste Saïd Bouteflika.

De la corruption au trafic de cocaïne
Ivre du pouvoir et de l’impunité dont il jouit, Saïd Bouteflika dépasse toutes les limites de la moralité pour son bénéfice personnel.
Tout commence lorsque le 29 mai 2018, suite à une enquête américaine autour d’un trafic de cocaïne partant du Brésil, un navire supposé transporter de la viande est arraisonné dans le port d’Oran. On y saisit une énorme quantité de drogue : 701 kg de cocaïne. Le souci est le nom du propriétaire du bateau, Kamel Chikhi, énorme importateur de viande, magnat de l’immobilier et surtout un proche du pouvoir des Bouteflika. Ce scandale n’a fait que valider toutes les rumeurs concernant une organisation du trafic de cocaïne dans les plus hautes sphères de l’état.
La confirmation de ce trafic de cocaïne dirigé depuis le bureau de Saïd Bouteflika est venue sous la forme du limogeage le 22 août 2018 de l’homme en charge de l’enquête autour du bateau transportant la drogue, le général-major Mohamed Tireche, directeur de la DCSA (Direction centrale de la Sécurité de l’armée) : un quasi-aveu du pouvoir de sa culpabilité said bouteflika dans l’importation de cocaïne en Algérie.

Si les Algériens ne s’étonnent plus des derniers scandales, tant ils sont devenus prévisibles, le dégoût et la colère du peuple contre cette caste dirigée par Saïd Bouteflika ne semblent pas s’apaiser.

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